L’équipement de protection individuelle ou EPI consiste à protéger l’opérateur des dangers inhérents aux travaux de broyage, de taille et d’élagage. Concernant les travaux de broyage, le broyeur de branches est équipé de dispositifs de sécurité, permettant dans tous les contextes dangereux l’arrêt immédiat de l’alimentation des végétaux ou la rotation des éléments coupants.
Afin de compléter le dispositif de sécurité des machines, l’opérateur dispose également d’EPI adaptés. Pour leur sécurité, l’employeur ou chef d’équipe doit s’assurer que les opérateurs portent effectivement ces protections. Même si certains peuvent être gênant (chaleur, finesse de manipulation).
Le port d’EPI complète le dispositif de sécurité des broyeurs
Le port de l’équipement de protection individuelle spécifique est obligatoire pour les utilisateurs de déchiqueteuses et de broyeurs de branches. Son port doit être systématiquement. L’équipement standard comporte :
- des chaussures montantes de sécurité résistantes aux coupures, munies d’embouts protecteurs et de semelles antidérapantes (certifiées NF EN ISO 17249 de classe S3)
- des vêtements de travail près du corps adaptés aux intempéries, à la signalisation routière et résistants aux coupures – les vêtements amples sont à proscrire,
- d’une casquette en cas de forte exposition au soleil,
- des gants de protection contre les risques mécaniques d’abrasion, de coupure, de déchirure, de perforation (certifiés NF EN 388 – EN 420),
- d’un casque de chantier en cas de chutes de branches (certifié NF EN 397),
- de lunettes de protection (certifiées NF EN 166) ou d’une visière de protection type grillagée (certifié NF EN 1731)
- et de protections auditives (de préférence de type casque, certifié série NF EN 352).
En cas de forte exposition au soleil, l’opérateur doit s’hydrater abondamment. Il doit se couvrir la tête, porter des lunettes de soleil et ne pas travailler sans vêtement sur les épaules. Enfin, il doit appliquer une protection solaire sur les parties du corps non couvertes : comme le visage, les oreilles, le cou et la nuque. Pour le travail à genoux, le pantalon de travail intègre dans l’idéal des genouillères.
SOURCES
AFNOR
INRS – Institut national de recherche et de sécurité
DDETS – Direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarité