Le défrichage (ou défrichement anthropique) est l’action de faire table rase d’une zone boisée. La végétation est abattue, coupé à ras, ou broyé, puis les souches enlevées ou rognées. Le défrichage peut également avoir des vertus préventives. Il permet notamment d’assurer des d’accès pour les secours et de contenir les risques d’incendie.
Le défrichage consiste à convertir une zone forestière en zone agricole ou bâtie. Strictement encadré par le code forestier et de l’urbanisme, ce changement de destination, d’usage du sol est régi par la législation française. La coupe forestière nécessite l’aval des institutions compétentes.
Fauchage, débroussaillage : sécurité et prévention avant tout
Le défrichement permet d’éclaircir et de préparer les sols. Le défrichage a pour but de changer les sols de destination, d’usage, d’entretenir une parcelle ou une exploitation. Le processus consiste à dégrossir la végétaux, enlever la végétation superflue, ou bien tout simplement mettre les sols à nu.
Le fauchage : entre nécessité et responsabilité
Le fauchage consiste à réduire la hauteur de l’herbe. Dans un but sécuritaire, il permet d’améliorer la visibilité aux abords des routes, la circulation des piétons et l’accès aux pistes cyclables. En effet, il est important de garder une bonne visibilité des panneaux de signalisation et des intersections de la route. Il permet également de protéger des installations comme les pipelines, postes de gaz et champs photovoltaïques. Le travail de fauchage peut s’effectuer manuellement ou mécaniquement grâce à un véhicule opérationnel muni d’un broyeur, un broyeur de pente ou une motofaucheuse.
Bien que le fauchage soit indispensable sur la voie public, il implique de nos jours à être également responsable. En effet, les zones en friche sont un refuge pour les espèces faunistiques et floristiques. Il convient dans la mesure du possible de respecter au maximum leur cycle de vie et de favoriser ainsi les écosystème et la biodiversité. Pour y parvenir, il est recommandé de réduire à une ou deux coupe par an, d’alterner les zones de fauchage et de réduire la vélocité de fauchage afin de ne pas blesser les animaux.
Dans tous les cas d’un fauchage aux abords d’un ruisseau, l’intervention nécessite une autorisation de la direction départementale. En milieu aquatique, le fauchage doit être raisonné. Car, la végétation de berge assure un rôle essentiel en termes de stabilisation des sols et de maintien de la biodiversité.
Débroussaillage et prévention des risques
Le débroussaillage consiste à couper la végétation plus résistante et envahissante et à limiter leur expansion. En plus de protéger les infrastructures, le débroussaillage permet également de prévenir, de limiter la propagation de feux. La coupe des plantes et arbustes indésirables aère les surfaces et libère de la place, de l’oxygène et des nutriment pour les plantations. Le broyat des végétaux se décompose en surface en apportant aux sols un engrais naturel en azote. Le débroussaillage permet également d’entretenir les voies de communication dans les zones reculées. En plus de servir de coupe-feu, ces voies donnent un accès aux secours, en cas d’accident ou d’incendie.
Le débroussaillage est une obligation légale pour les propriétaires situés à moins de 200 mètres de zones boisées ou de végétation dense.
Aux abords des voies fluviales, le débroussaillage facilite l’accès aux bornes de commande des écluses et assure un minimum de sécurité aux accès d’écluses et de sites d’accueil.
Les règles de débroussaillage dépendent d’une région à une autre. Le processus de nettoyage est largement mécanisé. Il convient dans un souci de préservation des écosystèmes, de la faune comme de la flore, d’utiliser des méthodes peu agressives autant que possible. Cela afin de ne pas perturber le cycle de vie des espèces et de ne pas blesser les animaux.
Défrichage et changement d’usage du sol
Le défrichage (ou défrichement anthropique) est l’action de faire table rase d’une zone boisée. Le défrichage a pour but de changer les sols de destination, d’usage ou d’entretenir une parcelle, une exploitation. La végétation est abattue, coupée à ras, broyée, puis les souches enlevées ou rognées. Le défrichage consiste à convertir une zone forestière en zone agricole ou bâtie. Strictement encadré par le code forestier et de l’urbanisme, ce changement de destination, d’usage du sol est régi par la législation française. La coupe forestière nécessite l’aval des institutions compétentes.
Les barrières coupe-feu est plus que jamais une nécessité
Le débroussaillement DFCI (Défense de la Forêt Contre les Incendies) a des vertus préventives. Il permet notamment de créer des voies d’accès et de permettre la circulation des secours et de contenir les risques d’incendie. Le pare-feu ou coupe-feu est une large coupe forestière, linéaire, sensée empêcher le feu de progresser d’une parcelle à une autre. Ces signons ou sentiers doivent être régulièrement entretenus. Cela suppose de réduire la masse végétale combustible en débroussaillant ou broyant les jeunes pousses, en fauchant les herbes hautes et en évacuant le bois mort.
Les travaux de défrichage s’effectuent mécaniquement. Ils consistent à débroussailler les surfaces et à abattre des arbres : le terrain nu. Le débroussaillage s’effectue à l’aide d’un véhicule forestier muni d’un broyeur ou à l’aide d’un broyeur de pente radiocommandé. Ceux-ci ont pour mission de déchiqueter les végétaux dispersés sur le sols : pousses, arbres et branchages mortes, arbustes et buissons, ronces et fourrés. Broyer sur place, les copeaux restent en paillage sur les surfaces défrichées. Selon la qualité des arbres et du bois, ils peuvent soit être valorisés en scierie comme matière première, soit débités et vendus comme bois de chauffage. Ils peuvent également être broyés sur place ou dans une plateforme spécialisée. Les plaquettes ou copeaux peuvent ainsi nourrir les sols, servir de litière pour animaux ou de combustible biomasse. Le broyage s’effectue grâce à un broyeur de branches ou broyeur forestier.
Voir aussi :
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