Broyeur à couteaux ou à marteaux, ça change tout.
Selon la configuration de son organe de coupe, le broyeur de branches est capable d’obtenir différentes sortes de broyats, de produits finis. Il convient de choisir la bonne méthode de broyage en fonction du type de copeaux que l’on souhaite avoir.
Broyeur à volant de coupe avec couteaux
Le broyeur à couteaux fonctionne à l’aide d’un disque, aussi appelé volant de coupe. En général, ce volant intègre deux hachoirs interchangeables et affûtables. Le volant de coupe tourne à plus 1 000 tr/min, sur son axe. Le broyeur à couteaux produit des copeaux réguliers, en général entre 1 et 3 cm de longueur. Il reçoit et broie les branches à l’horizontale. Le disque peut être orienté à 45° par rapport au mouvement des branches. Cela permet de faciliter l’entrainement des végétaux ainsi que la coupe du bois. Les copeaux sont ensuite éjectés à travers une goulotte d’évacuation orientable.
Le broyat est facilement valorisable, en paillage ou en compost, selon le calibre – sa taille, sa régularité – et l’humidité des copeaux. Les petits copeaux de bois humides se dégradent plus rapidement et se compostent plus facilement. Les copeaux plus gros servent le plus souvent en paillage.
Cet organe de coupe tolère mal les corps étrangers. Lancés à grande vitesse, les couteaux s’émoussent et cassent facilement au contact de matériaux denses comme le gravier, la ferraille ou le bitume.
En raison de contraintes techniques, l’ouverture de travail d’un broyeur à volant de coupe dépasse rarement les 300 mm de diamètre admissible.
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Avec un rendement moyen compris entre 5 et 30 m3/h, le broyeur avec volant de coupe convient avant tout à l’entretien des jardins, des espaces publiques et collectifs. Outil indispensable des professionnels du paysage tels que les collectivités publiques, les paysagistes et les élagueurs, il produit des copeaux de très bonne qualité, valorisable sur place en compostage ou paillage.
Broyeur à tambour avec marteaux ou couteaux
Pour déchiqueter le bois, le broyeur à tambour peut utiliser soit des couteaux, soit des marteaux ou des fléaux. À l’inverse des couteaux qui hachent et coupent la matière végétale, les marteaux et les fléaux écrasent et cassent les branches. Comme sur une machine à lavée, le tambour tourne autour d’un axe horizontal. Des logements abritent des pièces de coupe métalliques.
Les pièces appelées fléaux sont amovibles. Sous l’effet de la force centrifuge, les fléaux se mettent en position pour frapper les végétaux et les broyer. Les marteaux frappent également la matière végétale. Mais à la différence des fléaux, les marteaux restent fixes.
Les copeaux du broyeur à marteaux ou à fléaux sont généralement plus grossiers et plus longs que ceux des broyeurs avec couteaux. Les marteaux ont tendance à défibrer le bois, à le transformer en fibre. Le broyat du tambour à marteaux ou à fléaux se composte parfaitement. Mais il est particulièrement apprécié pour le BRF – Bois Raméal Fragmenté – mais également pour la production de biomasse.
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Enfin à l’aide d’une grille de calibrage, le tambour à couteaux permet de produire des copeaux calibrés, c’est à dire de dimensions identiques, valorisable et facilement commercialisable en sciure, litière, granulés, paillage, plaquettes et autres matières premières.
Le tambour autorise une plage d’ouverture de travail plus importante : de 10 et 60 cm de diamètre.
Les marteaux et les fléaux tolèrent plus facilement la présence de corps étrangers.
Avec un rendement moyen de 30 à 80 m3/h, le broyeur à tambour est généralement conçu pour traiter de grosses quantités de déchets. Il convient aux professionnels du paysage, élagueurs, débardeurs mais également aux exploitants forestiers et aux déchèteries. Enfin, le broyat volumineux est le plus souvent récupéré afin d’être valorisé par d’autres structures spécialisées.
Voir aussi :
Valoriser les déchets verts avec le broyeur de branche
